Province Orientale: des milliers d’habitants de la Tshopo manquent d’eau potable

Bagare autour d’un puits d’eau

Des milliers d’habitants de la Tshopo n’accèdent plus à l’eau potable suite au manque des sources et d’entretien et des puits d’eau construits par les partenaires comme OXAM, CICR et Unicef. Le chef de programme provincial «Village assaini» l’a déclaré lundi 23 septembre à Isangi, à l’occasion de la clôture de l’atelier sur la maintenance des puits d’eau. 

Plus de 250 puits et sources d’eau pour plus de 234 villages du district de la Tshopo dans la Province Orientale posent le problème d’entretien et de maintenance, a indiqué le chef de programme provincial «Village assaini», Dr Théophile Yanyongo.

D’après lui, une solution est trouvée pour continuer à desservir les populations rurales en eau potable.

«Il y a beaucoup de points d’eau, surtouts de puits qui ont été construits par plusieurs partenaires, qui sont tombés en panne. Pour les capitaliser dans le cadre du projet «Village Assaini», on forme nos superviseurs Eau et Assainissement [pour assurer] la réparation de ces pompes et leur maintenance», a-t-il annoncé.

Sur le terrain, les animateurs du projet comptent aussi former les villageois pour qu’ils soient en mesure de réparer eux-mêmes ces points d’eau..

Des partenaires ont mis à la disposition de ce programme des fonds pour que tous les villages du pays soient déclarés assainis, a indiqué Dr Théophile Yanyongo. Du matériel d’entretien des points d’eau potable sera acheté grâce à ces fonds.

Le projet « village assaini » consiste à construire ou aménager des puits et des sources d’eau et à sensibiliser la population sur les bonnes pratiques de l’hygiène.

Les habitants de vingt-deux villages  des territoires d’Isangi et Bafwasende (Province Orientale) ont accès à l’eau potable et pratiquent les règles d’hygiène pour se protéger contre les maladies d’origine hydrique.  Le chef du bureau provincial du Fond des Nations unies pour l’enfance, Etienne Mangaiko, l’avait déclaré mardi 7 mai, après une mission d’évaluation du programme écoles et villages assainis exécuté par cette agence des Nations unies dans ces territoires.

Il avait annoncé en même temps l’extension de ce programme dans plus de cinq cents villages et quatre-vingt dix écoles des districts de la Tshopo et du Bas-Uele avant 2017.

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