La communauté internationale célèbre la Journée internationale de la paix ce samedi 21 septembre, sous le thème « éducation pour la paix ». Dans son message publié pour l’occasion, le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki Moon, rappelle que l’éducation est indispensable pour forger la citoyenneté mondiale et construire des sociétés pacifiques. Il déplore par ailleurs la baisse de l’aide au secteur éducatif pour la première fois en dix ans.
Dans son message, le Secrétaire général de l’ONU a révélé qu’à ce jour, cinquante-sept millions d’enfants n’ont toujours pas accès à l’éducation dans le monde et des millions d’autres ont besoin d’une instruction de meilleure qualité.
Ban Ki-moon émet le vœu de voir l’aide à l’éducation augmenter de nouveau car chaque enfant mérite de recevoir une éducation de qualité et d’apprendre les valeurs lui permettant de se sentir membre de la communauté mondiale. Ban ki-moon pense qu’il faut une ferme volonté politique et un engagement financier accru pour assurer l’éducation des enfants les plus pauvres et les plus marginalisés.
Il cite à cet effet une phrase de Malala Yousafzai, une étudiante pakistanaise que les Taliban ont tenté d’assassiner parce qu’elle militait en faveur du droit à l’éducation : « Un enseignant, un livre, un stylo peuvent changer le monde ».
Pour le chef de l’ONU, « La journée de la paix est un moment de réflexion, une journée au cours de laquelle nous réaffirmons notre conviction en la non-violence et appelons à un cessez-le-feu dans le monde entier ».
Ban Ki-moon déclare qu’il compte sur l’engagement de tout un chacun pour enseigner les valeurs de tolérance aux enfants.
Il invite aussi au respect d’une minute de silence à midi (heure de New York), en l’honneur de toutes les personnes qui ont perdu la vie pendant les conflits et de ceux qui vivent chaque jour dans le traumatisme et dans la douleur à cause de l’insécurité.
La Monusco déterminée à lutter pour la protection de la population congolaise
A l’occasion de la journée internationale de la paix, le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies, le général Abdallah Wafy, réaffirme la volonté de la Monusco de lutter aux cotés des autorités congolaises, de l’armée et de la population « pour neutraliser toutes les forces négatives, aider la RDC à restaurer l’autorité de l’Etat, à protéger sa population et à pouvoir se consacrer au développement de ce pays à tous les niveaux ».
Le chef adjoint de la Monusco n’exclut pas l’option militaire dans la lutte contre les groupes armés qui sévissent en RDC. Cependant, il souligne que la mission est prête à accompagner les groupes qui déposeront les armes à s’inscrire dans une logique de réconciliation nationale afin de résoudre les différends par la voie pacifique et par la démocratie.
Lire aussi sur radiookapi.net:
- Le général Wafi s’exprime sur les crimes des FARDC et du M23 pendant l’occupation de Goma
- New-York : Ban Ki-Moon confirme les tirs du M23 sur le Rwanda
- RDC: la brigade d’intervention de la Monusco entame ses patrouilles à Goma