La question de l’arrestation des députés a été débattue au cours de la conférence des présidents des commissions parlementaires le jeudi 19 septembre à l’Assemblée nationale. Le rapporteur de la chambre basse du Parlement, Norbert Ezadry, a déclaré à l’issue de cette réunion que les cas de ces députés condamnés par la justice ou en instance de jugement devraient être pris au sérieux.
Norbert Ezadry a notamment cité les cas du député Muhindo Nzangi condamné à trois ans de prison pour atteinte à la sureté de l’Etat et incarcéré à la prison de Makala.
Il a également évoqué le cas du député Mulumba « qui a eu des démêlés avec le tribunal de grande instance de Matete ». Ce député du PPRD s’est évadé du cachot du parquet de Matete en août dernier. Selon le procureur de la République près le parquet de Matete, l’élu y était détenu pour avoir tabassé un policier et endommagé un véhicule de la police.
« Il faudra une introspection au niveau de la plénière », a plaidé le rapporteur de l’Assemblée nationale, invitant les députés à réfléchir « sur ces états de chose pour un comportement efficient ».
Au sujet de la condamnation de Muhindo Nzangi, Norbert Ezadry a indiqué que « toute ouverture judiciaire » allait être utilisée pour obtenir sa libération.
En ce qui concerne l’honorable Mulumba, il a annoncé qu’une commission allait être mise sur pied pour « produire un rapport et tirer les conclusions nécessaires ».
En dehors de la question des députés arrêtés, la réunion des présidents des commissions parlementaires a également examiné le calendrier de la session ordinaire de septembre et le nouveau mécanisme de contrôle parlementaire.