Deux semaines après la rentrée scolaire 2013 – 2014 en RDC, une dizaine d’établissements scolaires de la collectivité de Watalinga (Nord-Kivu) n’ont toujours pas rouvert leurs portes à cause de l’insécurité. Par contre, beaucoup d’élèves de Kabinda (Kasaï-Oriental) et de Mushi (Bandundu) n’étudient pas suite au non-paiement des salaires des enseignants.
Les salles des classes de certaines écoles de la collectivité de Watalinga Beni restent occupées par les déplacés internes de ce territoire du Nord-Kivu. La situation sécuritaire dans cette contrée est toujours préoccupante.
Les écoles primaires concernées sont celles de Kombo, Nsungu, Kikura, Muvingi, Luanoli et Musololo ainsi que les instituts Mambale, Muvingi et Luseke. Ces établissements scolaires restent occupés par les déplacés internes, qui ont fui l’insécurité dans près d’une dizaine de villages.
Ces personnes ne savent où aller, leurs villages étant toujours en proie à l’insécurité. La société civile a plaidé pour la sécurisation de leurs milieux d’origine.
A ce jour, on compte plus de quatre-vingt-dix mille déplacés dans la chefferie de Watalinga, selon la société civile du Nord-Kivu. Cette structure citoyenne a par ailleurs appelé le gouvernement congolais à se pencher sur le cas de ces écoles pour permettre aux élèves d’avoir une scolarité normale.
Enseignants non payés depuis mai
La rentrée scolaire n’est pas non effective dans les écoles de l’intérieur du district de Kabinda, au Kasaï-Oriental. Plus de sept cents enseignants de trois sous-divisions de la province scolaire Kasaï-Oriental 3 réclament des arriérés de salaire qu’ils n’ont pas perçus depuis mai dernier.
Selon des sources locales, les délégations de la Sofibank et Vodacom qui séjournent à Kabinda n’ont payé que 2 900 enseignants sur les 3 500 mécanisés.
La même situation s’observe au territoire de Mushi au Bandundu où les cours n’ont pas repris, les enseignants réclamant trois mois de salaire.
Le député Didace Pembe, qui livre cette information, a demandé aux autorités de «résoudre cette situation le plus vite possible pour que les enfants reprennent le chemin de l’école.»
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