L’appui alimentaire accordé aux miliciens Maï-Maï qui se rendent aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) est insuffisant, s’est plaint lundi 16 septembre, Gilbert Kayumba, le chargé de projet de l’ONG Service chrétien d’animation communautaire du Katanga (SCACK). Il craint également que les miliciens qui ont accepté depuis deux semaines de déposer leurs armes dans plusieurs territoires du Katanga, ne retournent en brousse faute d’un bon encadrement.
« Notre crainte est que ces gens retournent en brousse ou reprendre les activités que nous décrions si les préoccupations de leurs vies quotidiennes ne sont prises en compte », a déclaré Gilbert Kayumba.
Plus de quatre cents Maï-Maï qui opéraient dans le territoire de Mitwaba qui se sont rendus à l’armée ont été transférés à Lubumbashi. Et d’autres continuent d’arriver de cette localité. Cent soixante miliciens se sont rendus à Pweto. Des centaines d’autre seraient en train de quitter la brousse dans la chefferie de Kayumba, Museka et Mulongo à Malemba Nkulu et dans le territoire de Bukama pour se rendre à leurs tours.
« Ils sont encore nombreux dans la brousse, avec les enfants. Ils arrivent progressivement », a pour sa part affirmé Mutombo Ilunga, une femme faisant parti du groupe qui s’est rendu à Mitwaba il y a une semaine.
« Nous sollicitons de l’aide. Si vous nous voyez, nos joues sont gonflées et les cheveux sont jaunes », s’est-elle plaint.
Ces miliciens sont pris en charge par l’armée avec l’appui de l’administration locale.
La reddition des miliciens Maï-Maï est le résultat de la traque organisée par les FARDC ainsi que la campagne menée par le président de l’assemblée provinciale dans ce sens.
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