Au cours de la plénière de mercredi 11 septembre, les participants ont mis en place bureaux des états généraux des concertations nationales. Chaque bureau comporte cinq membres, dont deux co-modérateurs, un rapporteur titulaire et deux rapporteurs adjoints.
Les états-généraux sont constitués selon les cinq thématiques fixées par l’ordonnance présidentielle du 26 juin instituant les concertations nationales. Le premier groupe thématique, à savoir: Gouvernance, Démocratie et Reforme institutionnelle, est placé sous la co-modération de Michel Bongongo et Charles Mwando Simba.
Olivier Kamitatu et Gilbert Kiakuama vont à leur tour co-modérer le groupe Economique. Tandis que le groupe thématique Défense est placé sous la direction de Boniface Balamage et Madeleine Kalala.
Le groupe Réconciliation est confié à Thomas Luhaka et Arsène Munembwe. Enfin, Eugene Lombela et Adolphe Lumanu vont superviser le groupe Décentralisation.
Cette mise en place, a souligné Léon Kengo Wa Dendo, s’est faite après consultation des composantes, conformément au règlement des ces assises.
Cette affirmation a été réfutée par certains participants. «Nous n’avons pas été consultés. En plus, la femme est sous représentée. C’est 10 pourcents. Et il n’y a pas de jeunes dedans», a déclaré par exemple Annie Bembi de la société civile.
Par ailleurs, au cours de la même plénière, le présidium a annoncé la répartition des délégués dans les différents états généraux. Elle est intervenue après plusieurs tergiversations quant à la désignation des délégués de la société civile.
Les femmes obtiennent une « meilleure représentation »
Après avoir dénoncé leur « sous-représentativité » au sein des bureaux des Etats généraux auprès du présidium, les femmes ont obtenu plus de déléguées.
Selon Micheline Ayaki de la majorité présidentielle, le présidium a ajouté des femmes dans les équipes de modération des différents Etats généraux.
« Sur 25 membres des bureaux, il n’y avait que 2 femmes qui ne représentaient même pas 30 %. Nous avons réclamé violemment et cette fois-ci le présidium a écouté la voix de la maman. On a pris trois femmes de la majorité, trois femmes de l’opposition, deux femmes de la société civile et une femme des institutions publiques qu’on va rajouter comme co-modératrices des bureaux », a-t-elle expliqué.
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