La présidente de l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome, Tiina Intelman, et le directeur exécutif des Fonds au profit des victimes, Pieter De Baan, séjournent à Bunia en Ituri depuis le week-end dernier. Les deux personnalités sont venues évaluer les activités d’assistance générale menées par ce fonds institué par l’Assemblée des Etats parties au Statut de Rome qui crée la Cour pénale internationale (CPI).
Pieter De Baan a précisé que ces activités d’assistance générale n’ont pas de lien direct avec les cas des Congolais jugés à la CPI pour des crimes commis en Ituri.
« Nos activités d’assistance générale qui sont menées par le Fonds sont liées par le fait qu’il y a une juridiction de la Cour en RDC. Mais il n’y a pas de lien direct avec les cas qui sont devant la Cour, les cas Lubanga ou Ntaganda », a-t-il expliqué.
Parmi ces activités, il a notamment cité l’assistance psychologique et socio-économique fournie aux victimes des violences sexuelles et sexistes.
Les ressources de ce Fonds au profit des victimes proviennent essentiellement de contributions volontaires des Etats et de donations privées. Il a deux missions principales. La première est d’exécuter les ordres de dédommagements de la CPI à l’encontre d’une personne condamnée lorsque la Cour lui enjoint d’agir ainsi. La deuxième est une mission d’assistance générale pour laquelle les contributions volontaires des donateurs fournissent un soutien matériel et/ou une réadaptation psychologique.
Les victimes des crimes commis en Ituri bénéficient depuis 2008 d’un programme d’assistance de ce fonds au profit des victimes. Depuis le début de l’année, ledit fonds a déboursé plus de 800 000 dollars américains pour son programme d’assistance dans ce district de l’Est de la RDC.