La Monusco intègre le mécanisme conjoint de vérification des frontières élargi à d’autres pays de la Conférence internationale des pays de la région des Grands lacs (CIRGL). Le patron de la Monusco, Martin Kobler a salué cette décision prise au cours du 7è sommet extraordinaire des chefs d’Etats et de Gouvernements de la CIRGL tenu le jeudi 5 septembre à Kampala en Ouganda.
Le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu estime que l’intégration de la Monusco à ce mécanisme permettra de rétablir la confiance entre les pays de la région.
«J’espère bien que ce mécanisme de vérification pourrait se développer dans le temps et être plus efficace. Et nous aurons une position très ferme dans le mécanisme. C’est la paix que nous voulons. Nous voulons que la guerre finisse, que les viols en masse finissent. Nous voulons avancer la situation ici vers la prospérité, vers la paix », a martelé le patron de la Monusco.
Le mécanisme conjoint de vérification des frontières a été institué en septembre 2012. Il était constitué jusque là des délégués des pays membres de la CIRGL et avait pour objectif de renforcer la vérification de la frontière entre la RDC et le Rwanda.
La RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23 active dans la province du Nord-Kivu depuis mai 2012.
Lors des derniers combats entre les rebelles et l’armée congolaise en août dernier, Kinshasa et Kigali ont demandé au mécanisme conjoint de vérification d’enquêter sur l’origine des obus qui sont tombés sur leurs territoires respectifs.
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