L’armée et la milice de la Force de résistance patriotique de l’Ituri (FRPI) se sont engagées mardi 3 septembre à assurer la sécurité des déplacés de guerre dans les zones qu’elles contrôlent chacune dans la collectivité de Walendu Bindi, en Ituri (Province Orientale). L’objectif est de permettre aux élèves de reprendre les cours. Les notables de ce territoire se sont plaints que plus de 21 000 élèves n’aient pas retrouvé le chemin de l’école lors de la rentrée scolaire lundi 2 septembre.
Outre les élèves qui sont restés chez eux à la rentrée, ce sont près de 700 enseignants en provenance de Walendu-Bindi qui sont bloqués à Bunia où ils participent au contrôle biométrique.
Des notables et politiciens originaires de cette collectivité ont rencontré lundi les autorités de la Monusco et de la zone opérationnelle des FARDC pour solliciter l’ouverture d’une zone de libre passage.
Selon eux, il s’agit de sauver le début de l’année scolaire dans une entité où le taux de scolarité serait le plus bas dans la région.
Le général Fal Sikabwe, commandant de la zone opérationnelle des FARDC en Ituri, a accepté le principe de sécuriser les enseignants et élèves déplacés dans la zone sous son contrôle.
Quelques heures plus tôt, le chef milicien Mbadu Adirodu de la FRPI s’était aussi prononcé dans le même sens.
Cependant, on ignore encore tout des dispositions pratiques qu’impliquent leurs engagements.
Les Forces armées de la RDC (FARDC) et les miliciens de la FRPI s’affrontent depuis deux semaines dans la collectivité de Walendu-Bindi.