Kinshasa: la police empêche un meeting d’un groupe de l’opposition

Martin Fayulu, de membre de l’opposition Congolaise réagit devant la presse contre la répression de la marche de l’UDPS par la police nationale le 29/09/2011 à Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Le meeting des Forces acquises au changement (Fac), un regroupement de l’opposition, prévu dimanche 1er  septembre au stade Vélodrome de Kinshasa n’a pas eu lieu. La rencontre des opposants a été empêchée par les éléments  de la police déployés autour du stade, selon le coordonnateur des Fac Martin Fayulu. Il dénonce l’arrestation d’un cadre de son parti.  

Au cours d’un point de presse, Martin Fayulu a dénoncé l’intolérance politique en RDC:

« Aujourd’hui, on vient d’arrêter Jean Félix Senga, notre secrétaire exécutif permanent. Mais, nous ne pouvons pas baisser les gants. La liberté de manifester, la liberté de se réunir ; toutes ces libertés sont garanties par la constitution

Les Fac voulaient organiser ce rassemblement pour s’opposer à une éventuelle révision constitutionnelle qui permettrait au président Kabila de se représenter en 2016. Elles mènent à ce sujet une campagne dénommée : « Touches pas à mon 220 », l’article de la constitution qui limite à deux le nombre de mandats du président de la République et pas de « présidence à vie en RDC».

Les Fac voulaient aussi expliquer à la population « pourquoi nous, Fac, nous ne voulons participer aux concertations kabilistes. Ces concertations, c’est pour élargir la mouvance de Kabila », a poursuivi Martin Fayulu.

Il a en outre indique que son regroupement voulait aussi « dire aux Congolais ce qui se passe dans l’Est de la République », où les forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) s’affrontent notamment à la rébellion du M23.

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