Le comité préparatoire des concertations nationales a achevé ses travaux le mercredi 21 août, deux jours après la date butoir fixée par le présidium de ce forum. Après discussion, les membres de ce comité ont aplani leurs divergences sur plusieurs questions notamment l’application des recommandations qui seront prises au cours de ces concertations.
Les représentants de la majorité présidentielle, de l’opposition politique et de la société civile ne parvenaient notamment pas à se mettre d’accord sur les questions de l’immunité des participants, le quota réservé à chaque composante, la sécurité des participants et le caractère opposable à tous des conclusions des concertations nationales.
Les membres du comité préparatoire à ces travaux disent avoir adopté le consensus comme mode de décision et conféré une formule juridique au règlement intérieur pour rendre les décisions des concertations opposables à tous.
« Même si on parle de l’opposabilité, il faut voir aussi le réalisme politique. Il ne suffit pas de prendre une décision pour croire qu’elle sera appliquée. Nous avons proposé une formulation qui répond exactement aux préoccupations aux uns et aux autres », explique cependant Modeste Bahati, délégué de la Majorité présidentielle, assurant que la sécurité sera garantie à tous les participants.
De son côté, le professeur Auguste Mampuya, délégué de l’opposition salue l’esprit dans lequel se sont tenus les travaux.
« Cette recherche du consensus s’est faite dans un très bon esprit. Il y a eu des moments assez durs. Mais le patriotisme a saisi tout le monde. Tous les problèmes ont eu leurs solutions consensuelles même sur la garantie de la sécurité ou sur l’opposabilité des décisions », a-t-il expliqué.
Près de 700 délégués sont attendus à ces concertations. Mais le présidium pourra en décider autrement après examen du quota.
Joint mercredi, Jean-Marie Ntantu Mey de la société civile a souhaité que le présidium attribue le même nombre des sièges aux délégués de trois composantes : majorité, opposition et société civile.
« Nous souhaitons que dans le quota la société civile puisse avoir un seul chiffre de moins par rapport à la majorité et à l’opposition. C’est une activité tripartite, nous devons avoir le même quota égalitaire : majorité, opposition, société civile. L’organisation peut avoir ses invités en dehors de ses trois composantes », a-t-il déclaré.
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Après le dépôt du rapport des travaux préparatoires, le présidium fixera la date et le lieu où se dérouleront ces concertations nationales.
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