La Société civile du peuple qui revendique l’appartenance en son sein de 150 organisations regrette l’exclusion de certaines associations de la commission préparatoire des concertations nationales. Cette commission qui est composée d’une trentaine de membres issus des partis politiques, de la société civile, des institutions publiques et de la diaspora doit rendre ses conclusions ce lundi 19 août au présidium des concertations nationales. Elle a été mise en place le vendredi 16 août dernier.
« La société civile du peuple n’est pas là. Les enfants des pionniers de l’indépendance ne sont pas représentés. Vous avez les anciens de Léopoldville, les albinos, les personnes vivant avec handicap, les pygmées autochtones, les grands syndicats de l’administration, qui ne sont pas là. Vous avez les vendeurs, les chauffeurs, c’est ça que nous appelons société civile du peuple. Ils ne sont pas là », affirme Martin Kavundja, président de la Société civile du peuple.
De son côté, le député Bonaventure Serushago, président de l’Apareco, un ancien mouvement armé devenu depuis quatre ans un parti de la majorité présidentielle, appelle « tout le monde » à participer à ces concertations pour les parfaire.
« L’œuvre humaine n’est jamais parfaite, il faut la parfaire en y allant et en y travaillant », plaide-t-il.
La commission préparatoire est notamment chargée d’«enrichir les cinq thématiques proposées par l’ordonnance» du chef de l’État convoquant ces assises. Ces thématiques sont:
- Démocratie, gouvernance, reforme institutionnelle
- Économie, secteur productif, finance publique
- Démobilisation, désarmement, réinsertion et rapatriement de groupes armés
- Conflits communautaires, paix, et réconciliation nationale
- Décentralisation et renforcement de l’autorité de l’État
Cette commission doit également réfléchir sur le mode de décision lors de ces concertations nationales. Ce forum institué par Joseph Kabila est censé créer la cohésion nationale afin de mettre fin à la guerre dans l’Est de la RDC.
Lire aussi sur radiookapi.net: