Le président de l’Union des républicains (UR), Norbert Luyeye, a appelé, samedi 27 juillet, le conseil de sécurité des Nations unies à aider les Congolais à organiser un dialogue politique conformément à l’accord-cadre d’Addis-Abeba signé par onze Etats africains pour pacifier la région des Grands Lacs.
Signé en février dernier, ce document interdit tout soutien aux mouvements rebelles et encourage une série de réformes en vue de l’instauration d’un Etat de droit dans l’Est de la RDC en proie à diverses milices qui sèment la désolation depuis une vingtaine d’années.
Norbert Luyeye estime que Mary Robinson, envoyée spéciale du secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands lacs, devrait s’impliquer pour que ces concertations nationales se tiennent dans le respect de l’accord-cadre d’Addis-Abeba.
«Mme Mary Robinson et Martin Klober, en rapport avec les responsabilités qui leur ont été confiées, doivent savoir qu’ils ont en mains la vie de toute la nation congolaise. Le peuple congolais est dans l’incertitude. Depuis la signature de l’accord-cadre et leurs nominations, jusqu’aujourd’hui, il n’y a aucune avancée significative », a indiqué Norbert Luyeye.
Vendredi 19 juillet, le président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso s’était déclaré «disponible» et «intéressé» pour assurer la médiation dans les concertations nationales en RDC, si Kinshasa le sollicite.
«Les problèmes de la RDC nous concernent directement. Sollicités ou pas, nous le suivons en permanence. Si les autorités de la RDC souhaitent notre concours, comment pourrions-nous refuser», avait affirmé le président Sassou Nguesso.
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