Les experts ougandais et congolais réfléchissent du 18 au 20 juillet à Kinshasa sur les moyens d’éradiquer des maladies tropicales négligées dont l’onchocercose ou cécité de rivière, la lèpre et la trypanosomiase. Ils se réunissent à ce sujet en la salle polyvalente de l’Organisation mondiale pour la santé (OMS) à Kinshasa.
Le conseiller technique au Programme africain de lutte contre l’onchocercose à l’OMS, docteur Diallo Noulou, a indiqué que les deux pays évaluent le niveau de mise en œuvre des interventions pour éliminer ces maladies tropicales.
Le Forum d’actions communes du programme africain de lutte contre l’onchocercose avait recommandé, il y a des mois, aux pays membres qui partagent les mêmes frontières d’élaborer des actions conjointes pour lutter contre ces maladies tropicales négligées.
«Les mouvements de populations ne connaissent pas de limites. Il faut éviter que les zones assainies soient envahies de nouveau par des personnes contaminées. Nous espérons qu’à l’issue de ces travaux, un plan d’action cohérent et réaliste pourra être élaboré entre les deux parties afin que les populations qui vivent à la frontière entre les deux pays soient traités conjointement », a indiqué le docteur Diallo Noulou.
L’onchocercose affecte principalement les communautés qui vivent en campagne et provoque des lésions de la peau et elle peut également causer la cécité.
Selon le directeur du programme africain de lutte contre l’onchocercose, docteur Paul Lusamba, cette maladie est la cause de la cécité de 70 000 personnes en RDC.
Pour détecter le parasite dans l’organisme, il faut procéder à des analyses médicales. Sur le plan clinique, les malades présentent des lésions cutanées qui les poussent à se gratter continuellement.
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