« Nul besoin de paniquer, la situation sur la ligne de front est entièrement sous contrôle des FARDC », a affirmé lundi 15 juillet le porte-parole de l’armée au Nord-Kivu concernant la localité de Mutaho, située à une dizaine de kilomètres au Nord-Est de Goma, où les affrontements survenus la veille en fin d’après-midi entre l’armée loyaliste et le M23 se sont poursuivis ce matin.
Les autorités coutumières locales des groupements Rusayo et Kibati, ainsi que la société civile du territoire de Nyiragongo ajoutent que la ligne de front est désormais un peu plus au nord de Mutaho, en groupement Kibati. Elles confirment que les FARDC contrôlent la situation à Mutaho.
Dimanche les FARDC et le M23 se sont affrontés de 14 heures à 18 heures, dans la région de Mutaho, chacune des forces accusant l’autre d’avoir ouvert les hostilités. Après une brève accalmie la nuit, les accrochages ont repris aux environs 6 heures locales ce lundi.
Jusqu’en fin de matinée les FARDC pilonnaient encore les positions du M23 pour « s’assurer que l’ennemi est repoussé le plus loin possible de Goma », a indiqué le colonel Olivier Hamuli, porte-parole des FARDC au Nord-Kivu. D’après lui, les combats ont fait trois morts dans les rangs de l’armée. D’autres sources dans la région affirment qu’il y aurait une dizaine de morts du côté du M23 et onze capturés.
La Monusco pour sa part dit avoir mis ses troupes en état d’alerte maximale. Ces dernières sont prêtes à recourir à l’usage de la “force létale” en cas de nécessité pour protéger les civils à Goma et ses environs.
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