Le corps scientifique de l’Université de Bunia, en Province Orientale, est entré en grève mercredi 10 juillet. Les membres de cette structure réclament la révision de l’écart salarial entre les professeurs d’université et eux. Les grévistes dénoncent également une discrimination dans le paiement des primes leur allouées par leur comité de gestion. Ce mouvement de grève intervient à la veille de la date prévue pour le début des examens de fin d’années à l’université de Bunia.
Parmi les grévistes, il y a seize chefs des travaux, onze assistants de deuxième mandat et vingt assistants de premier mandat.
Selon Tchumbu Gboro, vice président de l’association du corps scientifique de l’Université de Bunia, sur quatre-vingt sept agents, il n’y en a que deux qui sont mécanisés.
«Mais, bien plus encore, sur le plan local, nous avons remarqué une répartition discriminatoire de l’enveloppe salariale entre les différents corps composant l’université», a-t-il indiqué.
Le comité de gestion de l’université conteste la procédure employée par les grévistes, qui n’ont pas prévenu qu’ils entraient en grève, selon lui.
Deda Tikpa, secrétaire général administratif, reconnaît toutefois l’existence d’une discrimination dans le paiement des primes. Plusieurs assistants, après avoir été promus chefs des travaux, continuent à recevoir le salaire d’un assistant, a-t-il reconnu.
Les deux parties devraient se réunir ce mercredi en début d’après-midi pour trouver une voie de sortie à la crise.
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