Les habitants des localités de Bashandala et Nkwanga au Kasaï-Oriental se plaignent des tracasseries policières dont ils disent être victimes. Ils affirment que les policiers dépêchés depuis près de deux mois pour s’interposer entre les habitants de ces localités en conflit rançonnent la population et violent les droits humains.
Le commandant de district de la Police nationale de Kabinda, le colonel Simon Kayembe a rejeté ces allégations. Il a affirmé que le gouvernement provincial avait prévu une ration alimentaire d’un mois pour ses policiers en mission et qu’ils n’avaient pas de raison de s’addonner à ce genre d’actes.
Un habitant du groupement de Bashandala, Tshikala Nawej a relaté les faits dont sont accusés la quarantaine de policiers qui se trouvent dans les localités de Bashandala et Nkwanga :
« Ils partent dans nos champs, ils coupent les noix de palme, ils ravissent les chèvres, les vélos. Nous ne savons comment faire pour manger, nos moulins sont détruits. »
Les habitants de ces localités se sont réfugiés dans la brousse et refusent de regagner leurs habitations tant que les policiers seront présents dans leurs localités. Ils demandent au gouverneur de la province de s’impliquer pour déployer sur place la police des polices ou les militaires pour arrêter ces tracasseries.
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