La commissaire principale de la police nationale congolaise chargée de la protection de l’enfant et de la femme ainsi que des violences sexuelles dans le Bas-Congo, Mado Mpezo, a déclaré dimanche 30 juin à la presse locale que les cas de violences sexuelles sont de plus en plus fréquents dans la ville de Matadi. La nuit du 27 au 28 juin dernier, un homme d’une quarantaine d’années a violé une adolescente de 14 ans. Pour le mois de juin seulement, une quarantaine de cas ont été enregistrés dans cette ville.
Selon Mado Mpezo, plusieurs cas de violences sexuelles passaient inaperçus parce que personne ne voulait les dénoncer, que ce soit dans les quartiers, les établissements scolaires, le milieu professionnel ou dans les églises.
« Ceux-là (NDLR:les auteurs de violences sexuelles), après avoir été surpris, préfèrent la négociation ou l’arrangement à l’amiable au lieu de venir dénoncer à la police, et c’est ce qui fait que les boureaux ne sont pas punis sévèrement», a-t-elle précisé.
La commissaire encourage les mineurs à dénoncer toute personne qui les harcèlerait pour avoir des relations sexuelles avec eux. Elle invite aussi les parents à prendre soins de leurs enfants.
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