Province Orientale: près de 30 hommes armés se rendent aux FARDC à Aru

Les sous officiers des FARDC marchent ce 30/6/2010 à Kinshasa, lors du défilé marquant cinquantenaire de l’indépendance de la RDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

En Ituri, près de trente hommes armés se sont rendus aux Forces armées de la RDC (FARDC) avec des armes de guerre dans les localités d’Ariwara et d’Ingbokolo dans le territoire d’Aru (Province Orientale). Selon le commandant des FARDC en Ituri, cette reddition est le résultat d’une campagne de sensibilisation initiée par les autorités militaires avec le concours de la Monusco et des autorités coutumières locales.

En trois semaines de sensibilisation dans ces localités, une trentaine d’armes dont des AK 47, des mines anti personnelles, d’autres minutions de guerre ainsi que des tenues militaires ont été collectées.

Le commandant des FARDC en Ituri, colonel Fall Sikabwe, a indiqué que cette opération a été un succès:

«Ce n’est pas qu’ils ont tout simplement déposé les armes et sont restés en brousse. Ils les ont remises et se sont démobilisés. Mais, il y a d’autres personnes qui viennent déposer des armes près d’un poste des FARDC et retournent dans leurs villages.»

Il a par ailleurs assuré que tous ceux qui se rendent ne seraient pas arrêtés.

Le colonel Fall Sikabwe a, toutefois, indiqué que la traque des hommes armés se poursuit:

«La zone est tout à fait sécurisée. Donc, cette rébellion qui est née de ce côté-là a été complètement effacée. Elle n’existe plus pour l’instant. Mais, nos hommes sont toujours sur le terrain. Les opérations continuent pour que les populations qui avaient quitté certains village, par crainte de leur sécurité, puisse à revenir. »

Le territoire d’Aru faisait l’objet de plusieurs attaques d’hommes armés non identifiés depuis quelques mois. Ces attaques contre des villages et des positions des  FARDC ont été enregistrées notamment  à la frontière avec le Soudan du Sud, réduisant ainsi le trafic commercial entre les deux pays.

Des sources locales rapportent que ces hommes avaient attaqué la localité de Rendo, mardi 3 mars, pillant plusieurs commerces. La panique avait ensuite gagné les habitants du centre de négoce d’Ingbokolo, situé à une dizaine de kilomètres de Rendo, où les boutiques et magasins avaient fermé leurs portes jusqu’au soir.

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