Nord-Kivu: la Monusco accuse deux milices de graves violations des droits de l’homme à Pinga

Un milicien Maï Maï. ( Photo : AFP )

Dans un communiqué publié, jeudi 6 juin à Kinshasa, la Monusco se dit préoccupée par les graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises dans la localité de Pinga et ses environnants (Nord-Kivu) lors des combats entre les Maï-Maï Sheka et les combattants de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS).

Au cours de ces affrontements, des exécutions extrajudiciaires ainsi que d’autres violations graves des droits de l’homme ont été commises contre les populations civiles, dont des enfants, principalement par des combattants des Maï Maï Sheka, indique le communiqué de la Monusco.

Le Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en RDC, Roger Meece, se dit « hautement préoccupé » par cette situation, ajoutant que « la Monusco va continuer à appuyer les efforts des autorités congolaises afin que ces groupes armés soient neutralisés et rendent compte devant les juridictions nationales dans les meilleurs délais».

Depuis le mois d’août 2010, rappelle le communiqué de la mission onusienne, Ntabo Ntaberi Sheka, le leader des Maï Maï Sheka, dont le nom figure sur la liste du Comité des sanctions du Conseil de sécurité des Nations Unies, et ses hommes, sont l’objet d’un mandat d’arrêt émis par les autorités judiciaires congolaises pour crime contre l’humanité, pillage et enlèvements.

Les combattants de Sheka seraient impliqués dans des cas de viols massifs et autres violations des droits de l’homme commis sur l’axe Kibua-Mpofi, dans le territoire de Walikale, entre le 30 juillet et le 2 août 2010.

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