Trois miliciens Maï-Maï ont trouvé la mort, dimanche 26 mai, au cours d’un affrontement qu’ils ont eu avec les Forces armées de la RDC (FARDC), à Shamwana, à 150 km au Sud-Est du territoire de Manono (Katanga). Des sources sur place affirment que quatre militaires ont été blessés lors de cet accrochage survenu dans une zone désertée par les habitants à cause de l’insécurité.
Les autorités civiles locales se disent préoccupées par la reprise des hostilités dans cette partie de la province du Katanga.
La police locale accuse, par ailleurs, les Maï-Maï Bakata Katanga d’avoir kidnappé un chef traditionnel de la localité de Konkole, zone difficile d’accès, à 200 km au Sud-Est de Manono.
Depuis deux semaines, le chef de Konkole n’a toujours pas regagné son village, affirment des sources policières.
Début mars, sept miliciens Maï-Maï s’étaient rendus à l’armée régulière dans le territoire de Manono, à 450 Km au Sud-Ouest de Kalemie, dans le Nord de la province du Katanga.
Cette reddition était intervenue après une campagne de sensibilisation menée par les autorités locales à l’intention de ces miliciens.
L’administrateur de territoire de Manono, Edouard-François Kazembe, avait invité d’autres miliciens à rejoindre les rangs des Forces armées de la RDC (FARDC).
Des députés provinciaux élus des circonscriptions situées dans le Nord du Katanga attribuent l’émergence des groupes armés à la misère qui sévit dans la population.
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