Mbuji-Mayi: les abonnés de téléphonie cellulaire éprouvent des difficultés à recharger des cartes prépayées

Un consommateur téléphonique dans une cabine publique situé le long d’une avenue de la commune de Kinshasa. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Les habitants de Mbuji-Mayi éprouvent des difficultés à recharges des cartes prépayées vendues par certaines entreprises de télécommunications opérant en République démocratique du Congo (RDC). Certains qualifient cette pratique de malhonnêteté et d’autres parlent carrément d’escroquerie.

En une journée, ils sont des milliers qui abandonnent leurs cartes parce qu’elles ne répondent pas à la recharge. L’abonné reçoit tout de suite un message sur son portable indiquant très souvent que la carte a déjà été utilisée.

«Plusieurs fois il m’est arrivé d’acheter des carte et quand je les recharge, on me dit que cette carte a déjà été utilisée. Qui les a utilisées ? C’est peut-être les sociétés de communications qui les utilisent et nous les revendent», s’est plaint dimanche 12 mai cette abonnée rencontrée dans une cabine publique.

Il y en a qui reçoivent des texto du genre : «Cette carte connait des problèmes» ou des messages en anglais parfois qu’ils n’arrivent à déchiffrer ou carrément un message vidé de son contenu.

Même les vendeurs en détails des cartes sont parfois surpris de ces échecs de recharge.

S’agit-il d’une panne technique ou carrément d’une tentative d’escroquerie comme indiquent, certains abonnés ?

Dans les entreprises de télécommunication, chacun a son explication. Certaines évoquent des cas d’omission et d’autres des erreurs technique.

«Ce sont des erreurs, parce que des erreurs humaines existent. Et le second ce sont des cas que nous avons volontairement bloqué. Il y a des cas de fraude parce qu’il peut arriver qu’un distributeur se fasse subtiliser des cartes. La première chose, c’est que nous nous en excusons», a expliqué un responsable d’une entreprise de télécommunication.

Les autorités provinciales se disent incapables d’apporter une réponse à ce problème, étant donné que toutes ces entreprises relèvent d’une gestion nationale, a souligné des sources de la division provinciale des postes et télécommunication.

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