L’envoyée spéciale de l’Onu, Mary Robinson a exprimé, lundi 6 mai, son engagement d’amener les leaders et gouvernements de la région des Grands lacs à construire la paix et de traduire leur engagement en plan et action tangibles. Elle rendait compte de sa première mission de neuf jours dans la région devant le Conseil de sécurité de l’Onu par vidéoconférence à partir de Dublin, en Irlande.
Mary Robinson a également exprimé son espoir sur les possibilités de relever les défis de l’accord-cadre que les pays de la région ont signé le 24 février dernier à Addis-Abeba (Ethiopie).
Mary Robinson estime qu’il faut de l’optimisme et du courage plutôt que du cynisme pour que cette nouvelle tentative réussisse là où les autres ont échoué.
«Mon approche en tant qu’envoyée spéciale sera différente», a-t-elle souligné.
Nommée envoyée spéciale le 18 mars dernier, Mary Robinson était en mission du 28 avril au 5 mai dans la région des Grands lacs.
Elle a déclaré devant le conseil que l’objectif de sa mission était d’écouter les points de vue de leaders sur la mise en œuvre de l’accord cadre pour la paix, la sécurité et la coopération dans l’Est de la RDC.
L’envoyée spéciale de l’Onu a, durant sa mission, encouragé la participation des leaders de la région à la première réunion de 11+4 du mécanisme de supervision, prévue le 26 mai prochain à Addis-Abeba.
Mme Robinson a partagé sa vision sur la paix dans cette région.
A l’étape de Kinshasa, l’ancienne présidente irlandaise avait affirmé que l’accord d’Addis-Abeba est un accord d’espoir. «Cette fois, il faut que l’accord réussisse», avait-elle souligné.
Par cet accord, les onze pays africains s’engagent à soutenir les efforts pour la pacification de cette partie du continent en proie aux groupes armés depuis environ deux décennies.
Lire aussi sur radiookapi.net: