Les camionneurs se plaignent des tracasseries sur la route Bunia - Kisangani

Embouteillage causé par des camions remorques stationnés devant la Minoterie de Kinshasa (Minokin) le 01/04/2013 attendant leurs déchargements. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Les camionneurs qui fréquentent la route Bunia – Kisangani en Province Orientale se plaignent des tracasseries des services étatiques. Ils accusent les éléments de la police, de l’armée, le service des transports et voies de communication, la Direction des recettes de la province, (DRPO) et les gardes de parcs de commettre ces rançonnements.

Les premières barrières commencent à la sortie même de la cité de Bunia. Plusieurs services se greffent au poste de péage du Fonds national d’entretien routier (FONER) pour rançonner les camionneurs. Ces derniers sont obligés de laisser un peu d’argent aux agents postés à cet endroit qu’ils aient des documents de bord en ordre ou pas.

Le calvaire des camionneurs s’endurcit dans la réserve de faune à Okapi d’Epulu où cinq barrières sont érigées. Les gardes de parcs exigent à tous les passagers de présenter leurs cartes d’électeurs et de payer chacun 500 francs congolais (environ 0,5 dollar américain) avant de passer.

Le même scenario se répète jusqu’à l’entrée de Kisangani. Les camionneurs indiquent qu’ils perdent plus de 200 dollars en pot de vin au niveau de toutes ces barrières.

La Fédération des entreprises du Congo (Fec) appelle les autorités à la responsabilité pour sécuriser les personnes et leurs biens sur la nationale numéro 4.

« Les tracasseries se portent merveilleusement bien sur la route Bunia-Kisangani, c’est un enfer il y a tous les services de l’Etat, l’armée, la police, les gardes du parc », a indiqué Raymond Mokeni, président provincial de la Fec.

Le gouverneur de la Province Orientale, Jean Bamanisa promet de sanctionner tous ceux qui tracassent les camionneurs sur la nationale numéro 4.

« Nous avons déjà donné des instructions pour que dans tous ces endroits là les barrières puissent être levées, il y a encore de la réticence mais nous allons sévir » a signalé Jean Bamanisa.

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