Dans une directive du Conseil supérieur d’audiovisuel et de la communication (CASC) rendu public jeudi 2 mai, les télévisions émettant à Kinshasa, sont tenues de veiller à ne pas diffuser entre 6 heures et 22 heures 30’ des images de violence, la pornographie ou toute autre image à forte charge émotive dans les journaux télévisés, émissions et autres magazines d’information.
Pour le CSAC, cette décision vise à combler le vide juridique constaté dans la protection du jeune public.
Le CSAC rappelle que les programmes susceptibles de porter atteinte à la dignité humaine, notamment les programmes consacrés à la présentation d’actes de violences et de perversions sexuelles jugés dégradants pour la personne humaine ou qui conduisent à l’avilissement, sont interdits de diffusion.
Le CSAC exige aussi aux télévisions d’afficher sur l’écran pendant toute la durée du programme d’un pictogramme.
Ce pictogramme peut être du genre : programme destiné à tout public, programmé déconseillés aux moins de 10 ans, aux mois de 12 ans, aux moins de 16 ans et aux moins de 18 ans.
Dans une autre recommandation faite aux professionnels des médias, le CSAC leur demande de s’abstenir d’arborer des tenues vestimentaires indécentes, provocantes ou obscènes et de ne pas tenir des propos inappropriés lors de leurs passages dans les médias.
Ils doivent s’interdire de recevoir dans les émissions les invités en tenues et/ou aux langages indécents. Ils doivent aussi œuvrer pour la valorisation de la femme et pour le respect de la dignité humaine.
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