Le gouvernement congolais a décidé de débourser cette année 40 milliards de francs congolais (43 480 000 USD) pour la réhabilitation et la co nstruction des écoles primaires et secondaires à travers le pays. Cette dotation entre dans le cadre du programme intérimaire de l’éducation, lancé officiellement mercredi 11 avril par le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu.
La communauté internationale a mis à la disposition de la RDC 100 millions USD pour financer le programme intérimaire de l’éducation pour trois ans. Et le Gouvernement à décider d’y affecter, pour l’exerce budgétaire en cours, 43 480 000 USD, a indiqué le ministre de l’EPSP. La première phase de ce programme vise à construire et réhabiliter quatre cents écoles publiques, conventionnées et non conventionnées dans toutes les provinces de la RDC.
Maker Mwangu a promis que l’identification des écoles bénéficiaires va être faite par les communautés locales et les experts de l’EPSP, « suivant certains critères ».
« Par exemple, l’école doit être accessible, la communauté doit s’impliquer dans la sélection et il faudrait que, en ce qui concerne la réhabilitation de l’école, [le taux de] destruction ne dépasse pas 50%», a précisé le ministre.
Les infrastructures de plusieurs écoles publiques congolaises sont délabrées en RDC.
« 85% d’écoles gérées par la coordination catholique ne sont pas réhabilitées », avait indiqué le coordinateur des écoles du diocèse d’Isiro-Nyangara (Province Orientale), dimanche 4 novembre 2012, à l’occasion de l’inauguration d’une école primaire de la place.
Dans un rapport rendu public vendredi 1er mars, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) indique qu’en RDC plus d’un enfant sur quatre ne fréquente pas l’école, soit 7,4 millions d’enfants en âge de scolarité (entre 5 et 17 ans).
Pour l’agence onusienne, l’entrée tardive des enfants à l’école est liée, notamment, à l’éloignement des écoles par rapport à certaines localités, l’insécurité qui sévit dans leurs milieux et le coût élevé de la scolarisation. L’Unicef a fait état également l’insuffisance de financement du secteur éducatif et de la faible capacité d’accueil des écoles.
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