Nord-Kivu: les FARDC ont tué 17 miliciens APCLS à Kitobo

Patrouille des FARDC. Radio Okapi/ Ph. John Bompengo

Environs dix-sept miliciens de l’Alliance des patriotes pour un Congo libre et souverain (APCLS) ont trouvé la mort, au cours des affrontements qui les ont opposés, vendredi 29 mars, aux Forces armées de la RDC (FARDC) à Kitobo et Muhanga, indiquent des sources militaires. L’armée régulière qui a perdu un de ses officiers au cours de ces combats a réussi à déloger ces miliciens de ces localités où ils avaient basé leurs positions autour de la cité de Kitshanga, à 80 km au Nord-Ouest de Goma, en territoire de Masisi (Nord-Kivu).

Le porte-parole militaire des FARDC au Nord-Kivu, le colonel Olivier Hamuli, affirme que l’armée a renforcé sa position et poursuit l’opération de ratissage autour de Kitshanga.

Ce officier supérieur des FARDC affirme que quinze miliciens APCLS ont été capturés à l’issue de cette opération et le calme est rétabli à Kitshanga où la vie a repris son rythme normal.

Les casques bleus de la Monusco et la police nationale y ont renforcé leurs dispositifs de patrouille et tous les habitants qui avaient fui ont regagné leurs habitations, ajoutent des sources militaires.

Ces dernières disent avoir vu un groupe de trente deux miliciens APCLS, fidèles à un certain Musa, vers Mwesso, à une quinzaine de kilomètres de Kitshanga en retraite vers Kalembe.

C’est le vendredi vers 4 heures locales, que les FARDC avaient lancé l’attaque contre les APCLS pour les contraindre à quitter le secteur de Kitobo proche de Kitshanga.

Selon certaines sources, les miliciens étaient venus de Kalembe à l’Ouest de Kitshanga avant de lancer l’assaut sur les positions du 806e régiment des FARDC sur les collines de Malanda et Ngingwe, à 1 km de Kitshanga.

Pris de panique, quelques habitants de Kitshanga avaient trouvé refuge dans la base de la Monusco.

Début mars, le gouvernement de la République avait mis sur pied une commission d’enquête pour sanctionner les auteurs des crimes et des violations des droits humains dans la contrée de Kitshanga.

Le ministre de l’Intérieur, Richard Muyej Mangez, avait pris cette décision après les affrontements du 27 février au 5 mars entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et l’APCLS à Kitshanga.

La société civile de Kitshanga avait demandé, il y a trois semaine, aux autorités militaires de remplacer les soldats du 812e régiment des FARDC, accusés de commettre de multiples tracasseries sur les populations civiles.

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