Kinshasa: un homme de 40 ans accusé de viol sur une fillette de 3 ans

Un couple se radant à la maison communale de Selembao le 18/03/2013 à Kinshasa avec leur enfant de 3 ans qui a été violé par un homme de 40ans arrêté par la police. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Un enfant de trois ans aurait été violé par un homme de quarante ans dans la commune de Selembao au quartier camping à Kinshasa, a indiqué la mère de la victime, lundi 18 mars. L’incriminé est aux arrêts. La fille se trouve dans un état de  santé  «très critique», selon le médecin qui a procédé  aux examens pour savoir si elle a été violée ou pas.

Le  médecin n’a pas voulu  communiquer les résultats, évoquant le secret professionnel. Mais, la mère de la victime a souligné que le viol avait été commis, depuis mardi dernier, par  un homme d’une  quarantaine d’années habitant dans la même parcelle que la grand-mère de l’enfant.

Elle a affirmé avoir déposé, ce jour-là, l’enfant chez sa grand-mère, avant d’aller puiser de l’eau à quelques mètres de là. A son retour, elle a récupéré l’enfant pour rentrer chez elle, sans problème.

«Par la suite, j’ai constaté qu’à chaque fois que l’enfant urinait, elle criait. Le soir, j’ai contrôlé le corps de l’enfant et j’ai vu que la voie vaginale était largement ouverte », a-t-elle témoigné.

Lorsqu’elle lui a posé la question de savoir pourquoi elle pleurait en urinant, la petite fille a répondu : « C’est papa Niko qui m’a touchée en bas. Il m’a acheté des biscuits ».

Le lendemain, l’incriminé a reconnu avoir commis le viol et proposé un arrangement à l’amiable, indique la mère de la victime.

«Papa Niko a avoué avoir violé l’enfant, me demandant de taire l’affaire. Il m’a proposé 2 000 francs congolais (2.2 dollars américains) et son téléphone portable pour que je ne puisse pas dénoncer le fait. Je lui ai dit que je ne pouvais pas. J’ai informé ma mère.»

Jeudi matin, l’état de santé de l’enfant s’est aggravé, a poursuivi la jeune dame qui dit avoir alerté ses voisins. Ces derniers ont appelé la police qui a arrêté le présumé violeur.

Les responsables de la police, qui traitent de ce dossier, ont refusé de se prononcer sur cette affaire.

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