La troisième conférence des gouverneurs a débuté, ce lundi 18 mars après-midi à Kananga, sous la direction du Chef de l’Etat. Ces travaux de deux jours tournent autour de la cohésion nationale dans l’unité.
Juste après son arrivée vers 13 heures, heure de Kananga, Joseph Kabila s’est dirigé sur le site choisi pour la troisième conférence des gouverneurs de provinces. Il s’agit de la résidence officielle du gouverneur du Kasaï-Occidental.
Apres un entretien avec les participants, un communiqué a été remis à l’assistance. Il porte le thème général des travaux: «La cohésion nationale dans l’unité». Ce thème est subdivisé en plusieurs sous-thèmes, notamment la situation sécuritaire et le développement en provinces, la mise en œuvre effective de la décentralisation et enfin la poursuite du cycle électoral.
Le programme prévoit qu’avant d’aborder tous ces points, chaque gouverneur fasse l’état des lieux des priorités de sa province. Au Kasaï-Occidental par exemple, la société civile appelle le gouverneur Alex Kande Mupompa à mettre l’accent sur l’électrification, gage du développement de la province.
Intervenant sur Radio Okapi, ce matin, le numéro un du Nord-Kivu, Julien Paluku, porte-parole de l’association des gouverneurs de provinces, a indiqué que la réunion de Kananga allait pencher essentiellement sur les secteurs minier et de l’énergie.
Instituée par l’article 200 de la constitution de 2006, la conférence des gouverneurs a pour mission d’ «émettre les avis et de formuler des suggestions sur la politique à mener sur la législation édictée par la République».
Elle est présidée par le chef de l’Etat et elle «se réunit au moins deux fois l’an» sur convocation du Président de la République.
Depuis la promulgation de cette constitution, la conférence s’est tenue à Kisangani (2009) et à Kinshasa (2011). A l’issue de la deuxième conférence des gouverneurs, tenue à Kinshasa en août 2011, les participants avaient recommandé au gouvernement, notamment d’accroître les recettes à rétrocéder aux provinces et d’approvisionner l’arrière pays en intrants agricoles et en médicaments.
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