L’Union des femmes de Kinshasa (Ufekin) déplore l’impunité des auteurs des violences sexuelles à l’égard de la femme et des jeunes filles en République démocratique du Congo (RDC), alors que le pays est signataire de plusieurs conventions internationales visant la protection de la femme. C’est ce qu’a déclaré, vendredi 8 mars à Kinshasa ,la présidente de cette ONG, Hélène Sita Dombe, à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme.
« L’Ufekin est scandalisée par l’impunité qui protège les auteurs de ces actes ignobles considérés comme des crimes contre l’humanité ou des crimes de guerre. Des milliers des femmes et d’enfants sont jetés en errance à la recherche d’un point d’ancrage. Ils fuient des exactions des milices et des troupes armées qui ont transformé le corps des femmes en champ de bataille et le viol en arme de guerre », a affirmé Hélène Sita Dombe.
Selon elle, ces violences faites sur les femmes et les jeunes filles «brisent la chaîne de la vie et détruisent fondamentalement le tissu social».
« L’Ufekin remarque cette banalisation du viol entraîne une propagation de du fléau qui tel qu’un cancer, métastasé atteint désormais tous les centres urbains à travers le pays », a poursuivi Hélène Sita.
Dans une déclaration jeudi 7 mars à la presse, la représentante de l’ONU Femme, Frnçoise Ngendahayo, avait plaidé pour la cessation des violences faites aux femmes et aux jeunes filles, en mettant fin à la guerre et aux conflits, surtout dans l’Est de la RDC.
Elle a indiqué que cette lutte ne devrait pas seulement être un slogan mais un devoir.
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