A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme ce vendredi 8 mars, la représentante de l’ONU Femme, Françoise Ngendahayo, a plaidé pour la fin des violences faites aux femmes et aux jeunes filles. Se basant sur le thème mondial « Une promesse est une promesse : il est temps de passer à l’action pour mettre fin à la violence faite à l’égard des femmes », elle a indiqué que cela ne devrait pas seulement rester un slogan mais plutôt être considéré comme un devoir.
« Il y a un mot qu’on a mis dans la thématique qui est très important : une promesse est une promesse. Il est temps de passer à l’action et mettre fin aux violences à l’égard des femmes et des filles. Maintenant ce ne sont plus des slogans mais des devoirs », déclare Françoise Ngendahayo.
Sur le plan national, la journée de la femme sera célébrée sous le thème : «Ensemble contre la guerre et les violences faites aux femmes et aux filles en consolidant la paix et la justice en RDC».
Pour Françoise Ngandahayo, la seule façon de mettre fin aux violences pendant la guerre est d’arrêter les conflits. Selon elle, beaucoup de fonds ont été consacrés à la lutte contre les violences sexuelles. Elle estime qu’il temps d’agir. Ainsi, elle a appelé à l’unité pour protéger la femme et la jeune fille.
La journée internationale des femmes a été officialisée par les Nations Unies en 1977. Elle trouve son origine dans les luttes des ouvrières au début du XXème siècle en Amérique du Nord et dans toute l’Europe. Ces femmes réclamaient de meilleures conditions de travail et le droit de vote.
Cette journée est une occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de militantes préparent des manifestations, pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, afin d’améliorer la situation des femmes.
En RDC, un défilé officiel est organisé depuis quelques années pour célébrer cette journée. Le gouvernement a décidé cette année de ne pas l’organiser et de ne pas imprimer de pagne aux motifs spéciaux du 8 mars. Cette célébration était devenue de fait une fête populaire qui donnait parfois lieux à des débordements.
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