Bunia: les routes seront recouvertes de goudron

Engins de l’Office des Routes, décembre 2010,Bunia, RDC

Le Gouvernement accepte d’utiliser du goudron pour réhabiliter la voirie de Bunia (Province Orientale) au lieu du polysol, une substance chimique dont l’expérimentation n’a pas réussi. Une délégation du gouvernement congolais conduite par le ministre des Travaux publics, Infrastructures et Reconstruction, Fridolin Kasweshi, accompagné du conseiller du chef de l’Etat en charge des infrastructures, Kimbembe Mazunga, a annoncé cette nouvelle, jeudi 7 mars, lors d’une rencontre avec des hommes d’affaires de l’Ituri.

«Les choses n’ont pas marché comme on l’avait prévu. On n’a pas eu les résultats escomptés. Le chef de l’Etat était fâché… », a reconnu Kimbembe Mazunga.

Rien n’a cependant été dit sur la date du début des travaux d’asphaltage, le nom de l’entreprise exécutante et le coût du chantier.

Cette réunion a été axée essentiellement sur la réhabilitation de l’axe routier Bunia-Mahagi, long d’environ 180 kilomètres et les travaux de modernisation de la voirie principale de Bunia qui s’est davantage délabrée.

Le conseiller spécial du chef de l’Etat en charge des infrastructures avait a constaté, mercredi 16 mai 2012, que les travaux de réaménagement du boulevard de Libération de Bunia avaient échoué. Ces travaux avaient été réalisés, plus d’un mois auparavant, par l’entreprise Bego Congo avec le produit chimique « polysol », grâce au financement de la compagnie minière Ashanti Anglo Gold Kilo, (AGK), qui explore de l’or dans le site aurifère de Mongwalu, en Ituri.

Cette solution technique n’ayant pas marché, il ne fallait condamner ni le produit, ni l’entreprise, avait-il fait remarquer. Kimbembe Mazunga avait plutôt invité les techniciens à réfléchir pour voir dans quelle mesure mobiliser les ressources nécessaires pour « réaliser finalement la promesse que le chef de l’Etat a faite à la population ». Lors de son passage à Bunia en septembre 2010, le chef de l’Etat a annoncé quelques  projets, dont l’asphaltage  de  la voirie urbaine et de la route nationale numéro quatre.

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