Le Renadhoc estime que l’accord de paix d’Addis-Abeba n’a pas de «valeur ajoutée»

Fernandez Murhola, secrétaire exécutif du Réseau National des ONGs des Droits de l’Homme de la République Démocratique du Congo(Renadhoc) le 19/2/2013 à Kinshasa. Radio Okapi/Ph. John Bompengo

Le Réseau national des ONG des droits de l’homme en RDC (Renadhoc) a indiqué, mardi 26 février à Kinshasa, que l’accord-cadre signé dimanche 24 février à Addis-Abeba par onze pays africains sur le retour de la paix en RDC ne constitue pas une panacée pour la stabilisation de la RDC et la région des Grands lacs.

Le Renadhoc recommande que soit mis en œuvre et respecté tous les accords de paix signés pour la RDC, avant d’en ajouter d’autres.

«Nous avons remarqué que c’est un accord qui n’avait pas de valeur ajoutée comparativement au pacte sur la sécurité, la stabilité et lé développement sur la région des Grands lacs que les chefs d’Etat avaient signé le 15 décembre 2006 à Nairobi», a déclaré le secrétaire exécutif du Renadhoc, Fernandez Murhola.

Pour lui, les Etats des Grands lacs devraient plutôt consolider le pacte de Nairobi (Kenya) et faire en sorte que tous les protocoles de ce document soient mis en œuvre au profit des populations de la région.

Le pacte de Nairobi recommandait aux Etats de la région, la non-agression, la défense mutuelle, la démocratie et la bonne gouvernance, la coopération judiciaire, la prévention et répression des crimes de génocide, crimes de guerre, crimes contre l’humanité ainsi que sur la lutte contre l’exploitation illégale des ressources naturelles.

Il visait à transformer la région des Grands Lacs en un espace vital de stabilité, de sécurité et de développement durable.

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