Le calme est revenu, jeudi 24 janvier dans la mi-journée, au centre de transit de Kamina (Katanga) après trois jours de vive tension. Cent douze enfants sortis des groupes armés et encadrés par l’association des personnes en détresse (APD), se sont soulevés, depuis mardi, à la suite du décès d’un des leurs. Ils réclamaient leur réunification familiale «sans délai». L’administrateur du territoire de Kamina a affirmé avoir maîtrisé la situation, indiquant que ce soulèvement avait occasionné des dégâts matériels importants.
Jeudi matin, cent douze enfants sortis des groupes armés sont descendus dans les rues de Kamina. Ustensiles de cuisine à la main, ils réclamaient de retourner dans leurs familles.
Certains de ces enfants sont venus du Nord-Kivu. Ils sont au Centre de transit et d’orientation (CTO) de Kamina depuis octobre 2012.
Selon la coordinatrice de l’APD, Jeannette Kabwika, les enfants se sont révoltés mardi à la suite du décès d’un des leurs, des suites du paludisme. Ce soulèvement s’est poursuivi mercredi et jeudi matin.
Jeannette Kabwika a affirmé ces enfants sortis des groupes armés se sont attaqués aux responsables du centre et détruit plusieurs équipements:
« Ils ont pillé leur dépôts de ration de deux semaines. Ils ont brulé leurs matelas et draps. Ils ont pillé les ustensiles de cuisine. Le bilan est très grave parce que le CTO est vide au moment où je vous parle. Ils ont cassé les fenêtres et emporté les portes.»
De son côté, le chef du bureau de la représentation du Comité internationale de la Croix rouge à Lubumbashi a indiqué que le processus de recherche des familles d’accueil pour ces enfants était en cours.
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