Le ministre des Postes, Téléphones et Nouvelles technologies de l’information et de la communication, Thryphon Kin Kiey Mulumba, a déclaré, lundi 14 janvier à Radio Okapi que le matériel nécessaire pour lutter contre le piratage téléphonique est arrivé à Kinshasa. En novembre dernier, le gouvernement avait signé un contrat avec un consortium franco-américain Agilis International et Entreprise Telecom chargé de mettre fin à ce piratage qui coûterait à l’Etat congolais environ 12 millions de dollars américains chaque mois.
Kin Kiey Mulumba affirme que les opérateurs mobiles ne déclarent que 20 millions d’appels sur les 120 millions venant chaque mois de l’étranger.
«Vous savez que l’Etat congolais prélève une taxe sur chaque minute d’appel. Il se trouve que, selon le centre d’observation qui se trouve en Angleterre, par mois, le Congo reçoit 120 millions de minutes et les opérateurs ne déclarent que 20 millions de minutes », explique-t-il, indiquant que l’Etat gagne de l’argent grâce au volume d’appels.
Le consortium sera donc chargé de vérifier si les déclarations des opérateurs mobiles sont conformes au nombre réel d’appels reçus.
Mais le ministre reconnaît que la question de la rétribution de ce consortium n’est pas encore résolue. « Le débat qui a lieu aujourd’hui est celui de savoir sur 1 dollar américain que nous gagnons, combien doit aller à l’Etat, au consortium et à l’opérateur mobile », assure-t-il.
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