Pourparlers de Kampala: les délégations du Gouvernement et du M23 sont arrivées dans la capitale ougandaise

Le M23 se dirgeant ce dimanche 9 décembre vers la salle de conférence de Munyonyo à Kampala/ Photo Innocent Olenga-Radio Okapi.

La délégation de la rébellion du M23 est partie de Bunagana dans le Nord-Kivu vers Kampala, où devraient reprendre, ce vendredi 4 janvier, les pourparlers avec le gouvernement congolais. Elle comprend une trentaine de personnes dont l’opposant Roger Lumbala. Il remplira les fonctions de vice-président de la délégation, selon l’un des porte-parole du M23, Amani Kabasha.

La délégation du Mouvement du 23 mars est arrivée cet après-midi dans la capitale ougandaise, où les premiers négociateurs gouvernementaux sont arrivés la veille. D’autres y sont attendus ce vendredi.

Le leader du Rassemblement congolais pour la démocratie – national (RCD-N), Roger Lumbala, avait pris part à la conférence de presse tenu le jeudi 3 janvier à Bunagana dans le Nord-Kivu par le président civil du mouvement, Jean-Marie Runiga, comme membre du M23. « Je soutiens le M23 qui mène une lutte armée contre le régime de Joseph Kabila », a-t-il expliqué à Jeuneafrique.

Au cours de cette conférence de presse, Jean-Marie Runiga avait évoqué le cessez-le-feu avec le Gouvernement comme point à l’ordre du jour des pourparlers de Kampala, sans pour autant en faire un préalable.

Vendredi, le porte-parole du ministère ougandais de la Défense, Paddy Ankunda, cité par l’AFP, a laissé entendre que les négociations pourraient reprendre dès samedi.

Le 21 décembre dernier, date de leur suspension, les pourparlers de paix entre le gouvernement de la République démocratique du Congo et le M23 avaient débouché sur l’adoption du règlement intérieur ainsi que de quelques points sur l’ordre du jour.  Pourtant les analystes estiment que les questions sécuritaires et sociales constituent les grands défis de ces pourparlers.

Le Mouvement du 23 mars s’était emparé de la ville de Goma le 20 novembre 2012. Ils s’en étaient retirés onze jours après  sur demande des Etats de la région des Grands-Lacs, contre la promesse d’un dialogue avec le gouvernement congolais.

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