New-York : le Conseil de sécurité des Nations Unies exige que cesse tout soutien au M23

Ban Kimoon, secrétaire général de l’ONU

 La progression du M23 en direction de Goma, la capitale du Nord-Kivu doit cesser de même que tout soutien extérieur dont ce groupe bénéficie. Le conseil de sécurité de l’ONU l’a déclaré à la presse samedi 17 novembre à l’issue de la réunion tenue en urgence suite à la détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire dans le Nord-Kivu. Le conseil de sécurité a également annoncé le renforcement prochain des sanctions à l’encontre du leadership de ce mouvement rebelle.

Le conseil de sécurité des Nations Unies a vigoureusement condamné la recrudescence des attaques perpétrées par le M23  exigeant leur cessation immédiate. Le président du Conseil pour le mois de novembre et représentant permanent de l’Inde auprès des Nations Unies,  a exigé que la progression du M23 en direction de Goma cesse, de même que le soutien extérieur en hommes et en fournitures d’équipements dont ce groupe bénéficie.

Profondément préoccupés par la détérioration de la situation humanitaire dans la région, les membres du Conseil condamnent la poursuite des violations du droit humanitaire international. Ils annoncent leur intention d’appliquer des sanctions supplémentaires ciblées contre les dirigeants du M23 ainsi que tous ceux qui violent le régime actuel. Le Conseil de sécurité a appelé les Etats membres à faire de toute urgence des suggestions au Comité 1533. Ce comité liste les individus et les  entités visés par les sanctions.

Par ailleurs, Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki Moon a parlé avec le président rwandais, Paul Kagame et le ministre congolais des affaires étrangères, Raymond Tshibanga au sujet de nouveaux affrontements entre l’armée régulière et les rebelles du M23. Le secrétaire général de l’ONU a exprimé sa préoccupation au sujet de la reprise des combats. Ceux-ci contribuent à la détérioration  de la situation sécuritaire et humanitaire. Ils ont aussi parlé des voies et moyens de trouver une solution durable à la crise.

Les combats entre les FARDC et les rebelles du M23 ont repris jeudi 15 novembre dans le Nord-Kivu. Depuis samedi 17 novembre, ils s’intensifient et se rapprochent de la ville de Goma, plongeant la population dans la panique.

Une délégation gouvernementale devrait se rendre au Nord-Kivu pour évaluer les conséquences créées par les attaques massives de ce samedi.

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