Sept députés nationaux élus de la circonscription de Masisi au Nord-Kivu demandent au conseil de sécurité de l’Onu de renforcer sa Mission en République démocratique du Congo (Monusco) et de « changer son mandat pour lui permettre de faire face aux rebelles du Mouvement du 23 mars, des rebelles rwandais des FDLR et d’autres groupes armés locaux. »
Dans leur déclaration lue lundi 22 octobre par le rapporteur de ce groupe, Shomwa Mongera Innocent, les députés de Masisi affirment que la guerre du M23, la persistance des FDLR et des groupes armés locaux constituent un obstacle majeur pour la sécurité et le développement de leur territoire.
Ils ajoutent que le renforcement de la Monusco permettra aussi de mettre fin à la dégradation de la situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC, où des populations civiles sont tuées dans les territoires de Rutsuru, Masisi, Nyiragongo, Walikale et la ville de Goma.
Samedi 20 octobre, des sources locales ont affirmé que les rebelles du M23 ont tué un homme par balles à Shinda. Les rebelles sont également accusés de meurtres, enlèvements et viols dans les villages de Rugarama et Bugina depuis le mois d’octobre.
Pour mettre fin à ces exactions, les députés de Masisi demandent au gouvernement congolais de poursuivre et intensifier ses actions politiques diplomatiques et militaires-des solutions préconisées par le chef de l’Etat Joseph Kabila-en vue de ramener la paix et la sécurité dans cette région.
Le député Innocent Shomwa Mongera appelle aussi la population à la solidarité et « éviter toute sorte de stigmatisation pour une cohabitation pacifique et collaborer avec les autorités légalement établies et les FARDC pour faire échec aux ennemis de la paix. »
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