Une délégation des ministères des Finances et de la Santé, en mission conjointe à Mbuji-Mayi, au Kasaï-Oriental, a conclu que l’ancien comité de gestion du Syndicat national de médecin (Synamed) a mal géré les primes des médecins. Elle rejoint ainsi les accusations portées par le comité provisoire du Synamed à travers un rapport relatif à cette situation. De son côté, l’ancien secrétaire provincial du Synamed rejette ces accusations.
La mission conjointe du ministère des Finances et de celui de la Santé a fait le déplacement à Mbuji-Mayi afin de contrôler la paie de la prime des médecins.
Dans son rapport, le comité provisoire du Synamed accusait l’ancien comité d’avoir détourné la prime des médecins décédés et de ceux qui ont quitté la province.
Dans la capitale diamantifère, la délégation conjointe a échangé avec l’inspection provinciale de la santé, les membres de l’ancien comité du Synamed et ceux du nouveau comité.
C’est au cours de travaux avec l’Inspection provinciale de la santé, l’Ordre des médecins et le Comité provisoire du Synamed, que la délégation a confirmé la mauvaise gestion de la prime de risque des médecins.
La tripartite a aussi relevé que la prime des médecins décédés et de ceux ayant quitté la province était payée à des médecins « sans qualité » car non-inscrits à l’ordre des médecins.
Ces trois structures ont conclu que la gestion de la prime de risque devrait être confiée à l’employeur, soit l’Inspection de la santé, et non à un syndicat.
Pour sa part, l’ancien secrétaire provincial du Synamed rejette les accusations de mauvaise gestion, affirmant qu’aucun médecin n’est décédé durant le mandat de l’ancien comité.
Il reconnaît néanmoins que l’ancien comité du Synamed a inscrit les noms de nouveaux médecins sur les listings de paie, à la place de ceux ayant quitté la province, afin de permettre à ces nouveaux médecins actifs de recevoir cette prime.
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