Matadi: Deo Nkusu accusé d’avoir utilisé les moyens de l’Etat pour sa campagne électorale

Déo Nkusu, le gouverneur intérimaire de la provinve du Bas-Congo. DR

Le procès opposant Venant Wabelo, membre  de l’Union pour le développement du Congo (Udeco), à Deo Nkusu, candidat gouverneur du Bas-Congo, a débuté, vendredi 5 octobre, à la cour d’appel de Matadi. Venant Wabelo accuse Deo Nkusu d’avoir utilisé les moyens de l’Etat et des entreprises publiques lors du dépôt de sa candidature, le 17 septembre. L’audience de vendredi a été consacrée à l’instruction du dossier.

Deo Nkusu, qui assume l’intérim à la tête du Bas-Congo depuis l’élection de l’ex-gouverneur Mbatshi Mbatshia à l’Assemblée nationale, est accusé de plusieurs faits. Outre l’usage des biens et services publics à des fins de propagande électorale, il est poursuivi pour avoir débuté la campagne électorale avant la date prévue par la Commission nationale électorale indépendante (Ceni).

Il a donc violé la loi électorale, a soutenu le plaignant. Ce dernier a exigé la radiation pure et simple de la candidature de Deo Nkusu.

Les avocats de la défense ont rejeté en bloc ces accusations. Pour la défense, Venant  Wabelo n’est ni candidat gouverneur, ni mandaté par son parti politique, Udeco, un parti de la Majorité présidentielle (MP). Déo Nkusu a pourtant affirmé avoir présenté sa candidature sous la bannière de cette même plateforme politique au pouvoir.

La Ceni avait clôturé, le lundi 17 septembre, la réception des candidatures au poste de gouverneur du Bas-Congo et de la Province Orientale. Au Bas-Congo, treize candidats ont déposé leurs listes au bureau de réception et de traitement des candidatures (BRTC).

Sur les trente-huit formulaires retirés, treize candidatures ont été déposées, dont trois des partis politiques et huit indépendants.

Lire aussi sur radiookapi.net :