La section protection de l’enfant de l’Unicef et l’Ong internationale «Groupe One» déplorent que plus de 40 mille enfants de moins de 16 ans travaillent dans les carrières de mines notamment à Kipushi, Kolwezi et Likasi (Katanga).
Ces deux institutions ont élaboré, lundi 1er octobre à Lubumbashi, un plan pour la lutte contre le travail des enfants dans ces milieux et plaident pour leur scolarisation et réinsertion sociale.
Parmi ces enfants, 1 185 ont été intégrés dernièrement dans la vie sociale.
Certains ont même repris le chemin de l’école et d’autres apprennent un métier.
Le ministre provincial de la Santé et Affaires sociales du Katanga, Ilunga Ndjoloko, regrette que les enfants en contact avec les minerais soient exposés à des maladies pulmonaires et même aux éboulements qui surviennent.
«Nous avons un ministère du Travail dont le rôle consiste à mettre en place une commission qui doit prendre des mesures vis-à-vis de sociétés qui continuent à embaucher des enfants», a indiqué Ilunga Ndjoloko.
Pour plus d’efficacité, Unicef et Groupe One, impliqués dans cette lutte, optent de travailler avec les communautés pour la réinsertion sociale des enfants et pour faciliter leur scolarisation.
En 2005, l’Unicef avait organisé en vain, à Lubumbashi, un atelier pour impliquer les chefs coutumiers et religieux dans la lutte contre l’accès des femmes et des enfants dans les carrières des mines au Katanga.
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