RDC : problèmes de délimitation de frontières avec l’Angola, l’Ouganda et le Rwanda

Une vue du lac Kivu à partir du Rwanda

Les ministres provinciaux de l’intérieur de la RDC s’engagent à  réaffirmer les limites du pays et de les doter des technologies de pointe afin de les préserver. Ils l’ont décidé à l’issue de la table-ronde des ministres provinciaux de l’intérieur tenu à Lubumbashi dans la province du Katanga. La gestion des frontières nationales et internationales ainsi que la coopération transfrontalière a été au centre de cette réunion. Les problèmes de respect des frontières entre la RDC et l’Angola, l’Ouganda et le Rwanda y ont été évoqués.

La délimitation des frontières avec certains pays pose plusieurs problèmes à la RDC. Les ministres provinciaux de la République démocratique du Congo et leurs experts l’ont reconnu au cours de cette table-ronde. Les experts ont cité le cas de la frontière entre la RDC et l’Angola qui fait l’objet des discussions jusqu’à ce jour. Aucun problème ne se pose sur la frontière terrestre longue de plus de 2000 Kilomètres. Il se situe au niveau de la frontière maritime du coté de l’océan atlantique. La délimitation de cette frontière n’a jamais eu lieu et la question avait été évoquée en 2009 par le ministre congolais des hydrocarbures. Cela a entamé les relations entre les deux pays. L’enjeu, ici, est l’exploitation du pétrole.

La frontière entre la RDC et l’Ouganda souffre du même problème. Il n’y a aucune démarcation sur le lac Albert.

La frontière entre le Rwanda et la RDC est également un problème. La vérification des frontières, engagée depuis quelques années n’a toujours pas aboutie.

Pour améliorer la gestion des ces zones frontalières, les ministres se sont engagés à  réaffirmer les limites du pays et leurs doter de technologies de pointes d’ici à six mois comme l’indique l’un des experts, le professeur Jean Mbayo :

« Il a été demandé à la République de doter ces postes frontaliers des infrastructures minimales permettant qu’il y ait  un bon filtrage des mouvements migratoires. Ensuite, il faudra faire en sorte que ces frontières soient délimitées  et que, de concerts avec les Etats voisins, l’on trouve des voies et moyens pour que ces limites ne soient pas mouvantes ».

Les assises ont été organisées par le secrétaire général au ministère de l’intérieur.

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