Sange : Les rescapés de l’incendie de 2010 demandent à Vodacom de tenir ses promesses

Des corps calcinés des victimes de l’incendie d’un camion citerne contenant du carburant. Le drame a causé la mort de plus de 300 personnes dans la cité de Sange au Sud-Kivu, le 2 juillet 2010.

Les rescapés et familles des victimes de l’incendie d’un camion citerne, qui avait fait 300 morts à Sange en 2010, demandent à la société de téléphonie mobile Vodacom d’achever les travaux de construction amorcés dans cette cité située à plus de 60 km au Sud de Bukavu, dans le Sud Kivu. Selon ces rescapés, Vodacom n’a réalisé qu’un des trois édifices qu’il avait promis d’ériger en mémoire des victimes de ce grave incendie.

Après la catastrophe qui avait frappé la cité de Sange, Vodacom avait promis à ses habitants une école, une salle polyvalente et deux bâtiments administratifs, selon le représentant des rescapés et des familles des victimes.

Six mois après la construction de l’école primaire Kilomoni, aucun travail n’a suivi.

Pour la société civile locale, qui appuie cette demande des victimes, Vodacom devrait achever ces travaux pour rendre hommage à la mémoire des victimes.

Les responsables de Vodacom, antenne d’Uvira, sont restés injoignables.

L’incendie de Sange s’est produit le 2 juillet 2010. Ce jour-là, un camion-citerne en provenance de la Tanzanie avec du carburant à bord, s’est renversé en plein centre de la cité de Sange. Selon le chef de la cité et de la police de roulage sur place, plusieurs habitants s’étaient alors précipités sur le camion citerne pour soutirer le carburant. Le camion avait pris feu et l’incendie avait progressé, brûlant tout sur son passage. Plus de 300 personnes avaient alors perdu la vie.

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