Les élèves de l’Institut Tshikapa, de l’Institut Maker Mwangu et du Lycée de la Victoire, à Tshikapa à 265 km à l’Ouest de Kananga (Kasaï-Occidental) n’ont pas encore repris le chemin de l’école. Venus le jour de la rentrée, le 3 septembre, ils ont trouvé les cours de leurs établissements scolaires transformées en dépotoirs.
Le préfet de l’Institut Tshikapa accuse le service urbain d’hygiène public d’avoir déversé dans la cour de son école des ordures ramassées dans la ville.
«C’est ce service de l’Etat qui autorise qu’on jette des immondices dans les cours de ces trois écoles», a-t-il déclaré, déplorant que les classes aient été transformées pendant les vacances en latrines par les enfants de la rue et les habitants des quartiers environnants.
Contacté, le chef de bureau de l’hygiène publique de Tshikapa a qualifié cette accusation «de non sens». Selon lui, son service utilise les têtes d’érosion comme décharges publiques.
Des sources sur place indiquent que globalement la rentrée scolaire a été timide dans l’ensemble de la province du Kasaï-Occidental où des parents d’élèves éprouvent des difficultés pour acheter les fournitures scolaires pour leurs enfants.
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