La société civile de Basoko et Yahuma a recensé plus de cent cas de viols sur mineures entre avril et août dernier dans ces deux territoires du district de la Tshopo (Province Orientale).
Cette organisation a donné ces statistiques après qu’un homme de 52 ans est arrêté, la semaine dernière, pour viol d’une fille de 7 ans à Mavongo, dans le territoire de Yahuma.
La même semaine, la police a instruit le dossier d’un homme de 26 ans, accusé d’avoir violé une fillette de 12 ans dans la localité de Basoko.
La société civile de Basoko et Yahuma indique que plus de vingt nouveaux cas de violences sexuelles s’enregistrent en moyenne chaque mois dans ces deux territoires.
Elle accuse l’autorité locale de compromettre l’avenir des filles, en favorisant des arrangements à l’amiable, au lieu de déférer les présumés responsables de ces actes devant des juridictions compétentes.
De son côté, le commandant de la police du commissariat de Basoko, rejette la responsabilité sur les parents. Pour le capitaine Pascal Misa, les familles s’arrangent à l’amiable et laissent évader les auteurs de ces crimes.
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