Uvira : 30 vulgarisateurs formés sur les techniques de l’allaitement maternel

Bébé au dos de sa maman.

Trente vulgarisateurs  appelés « relais communautaires » sont formés depuis ce mardi 14 août sur les  techniques d’allaitement maternel à Uvira dans le Sud-Kivu. Selon l’OMS, l’allaitement maternel contribue à la survie des enfants. Les relais communautaires seront chargés de vulgariser les techniques d’allaitement maternel et d’inculquer aux communautés les vraies notions en ce qui concerne cette pratique au-delà des croyances répandues et souvent fausses, a indiqué Sanda Miyango, l’un des responsables de ce programme.

Les relais communautaires seront appelés à former des groupes de soutien à l’allaitement maternel dans leurs communautés dans les six aires de santé d’Uvira . Le but est de  vulgariser  des stratégies de l’alimentation du nourrisson et du jeune enfant et de promouvoir cette pratique, reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme l’un des moyens les plus efficaces de préserver la santé et d’assurer la survie de l’enfant.

Les habitants de cette partie de la province du Sud-Kivu  ont plusieurs croyances  et mythes attachés à l’allaitement, selon L’assistant du coordinateur du bureau  de coordination de nutrition, Sanda Miyango. « Il y a des gens qui pensent qu’il faut jeter le premier lait, le  colostrum, or c’est le premier vaccin de l’enfant. Ici, nous essayons de corriger ces croyances et ces mythes » note-t-il.

Les vulgarisateurs vont donc cibler les mères en premier « afin qu’elles comprennent que le lait maternel est un aliment complet pour l’enfant. Le lait maternel  lui permet de grandir dans de grandes conditions, qui  lui permet de ne pas tomber malade » insiste Sanda Miyango.

En effet, selon un article de l’OMS de juillet 2012, moins de 40% des nourrissons de moins de six mois sont  nourris exclusivement par allaitement maternel  au niveau mondial. L’Organisation Mondiale de la santé estime que  si les mères et les familles étaient encouragées à allaiter au sein maternel, de nombreuses vies pourraient être sauvées.

La formation est organisée par l’inspection provinciale de santé du Sud-Kivu à travers son bureau  de coordination de nutrition et avec l’appui de l’ONG catholique  CARITAS Congo.

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