La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) se trouve dans l’impossibilité de reorganiser ce jour l’élection des députés nationaux dans le territoire de Masisi au Nord-Kivu. Dans un communiqué du samedi 4 août, son rapporteur Matthieu Mpita explique que sur les dix-neuf groupements que compte ce territoire, treize sont occupés par les groupes armés.
Il est observé des déplacements importants des populations électrices vers des localités voisines pour cause d’insécurité dans les localités occupés ou non, précise le communiqué de la Ceni.
Selon le document de la Ceni, sur l’ensemble du territoire de Masisi, la sécurité et la protection des matériels électoraux, des agents et des opérations de vote ne sont pas garanties.
Le territoire de Masisi est déchiré par l’activisme des groupes armés depuis le début de l’année 2012 et des défections parmi les officiers des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC).
La Cour suprême de justice (CSJ) avait annulé samedi 25 avril les élections législatives à Masisi et à Befale (Equateur) pour fraude.
Concernant le territoire de Masisi, le bureau sollicite l’adoption des mesures adéquates permettant d’assurer la représentation dans cette partie du Nord-Kivu à l’Assemblée nationale.
Quant au territoire de Befale, dans la province de l’Equateur, où la Ceni avait proclamé le candidat Iseke Manga Nkeka Réné, le bureau annonce que le calendrier d’organisation de l’élection partielle sera annoncé incessamment dès la mise à sa disposition du budget y relatif.
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