Nord-Kivu : les militaires tentent de reprendre le contrôle de Walikale occupée par des Maï-Maï

Les FARDC en patrouille mixte avec les casques bleus de la Monuc à Mbwavinya. Photo MONUC / Marie Frechon (2008).

Les Forces armées de la RDC (FARDC) tentent de reprendre le contrôle de la cité de Walikale occupée depuis ce mardi 17 juillet dans la matinée par des miliciens Maï-Maï Raïa Mutomboki. Des sources de la société civile, qui livrent cette information, indiquent que des tirs sporadiques sont entendus dans cette cité. Les militaires  congolais seraient actuellement positionnés à 1 km de Walikale sur la route de Mubi.  D’autres sources sur place affirment que certains habitants de cette cité ont pris le chemin de la brousse vers l’axe Walikale- Kisangani, d’autres se seraient enfuis vers des localités plus lointaines.

Selon les mêmes sources, les Raïa Mutomboki sont arrivés au chef lieu du territoire de Walikale, en tirant plusieurs coups de feu, créant ainsi la panique au sein de la population.

Déjà tôt ce matin, des centaines d’autres habitants de la cité de Walikale avaient abandonné leurs habitations, suite aux informations faisant état de l’avancée de ces miliciens vers le chef lieu du territoire. Cette attaque aurait interrompu la réunion de sécurité qui se tenait sur place, affirme un membre du comité territorial de sécurité.

Ces informations ne sont toutefois pas encore confirmées par les responsables militaires à Walikale, qui sont jusque là, restés injoignables.

C’est depuis quatre jours que les Maï-Maï Raïa Mutomboki en provenance de la collectivité secteur de Bakano, étaient en progression vers le chef lieu du territoire de Walikale.

Ces Maï Maï qui seraient à la recherche des rebelles rwandais des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) ont envahi depuis trois jours plusieurs localités le long de la route Walikale-Bukavu.

Déployées dans la localité de Kampala, les Forces armées de la RDC (FARDC) n’ont pas réussi à bloquer la progression de ces miliciens vers Walikale-centre malgré les patrouilles qu’elles avaient instaurées.

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