Les fonctionnaires de l’administration publique de Lubero sont en grève depuis mardi 10 juillet pour réclamer la libération de l’administrateur de ce territoire du Nord-Kivu pris en otage par des hommes armés. Dominique Bofondo et des membres de sa suite ont été enlevés le 7 juillet dernier, lors d’une mission de service à Pitakongo, par la coalition des hommes du colonel mutin Kahasha, des Maï-Maï La fontaine avec les rebelles du M23.
Selon le syndicat des agents de l’Etat, le mot d’ordre de grève est respecté de Lubero à Kanyabanyonga.
Par cette action, ces fonctionnaires espèrent faire pression sur le gouvernement central, le gouverneur de province et les FARDC pour obtenir la libération de l’administrateur du territoire et de tous les membres de sa suite, dont le chef de cité de Kirumba.
Le syndicat dit craindre pour la vie des otages dont il n’a eu aucune nouvelle depuis l’enlèvement.
Il ajoute que ce énième enlèvement prouve, s’il en était encore besoin, que les rebelles n’ont aucun respect de la personne humaine.
Selon lui, les populations civiles sont continuellement l’objet d’attaques, d’intimidations, d’enlèvements, de viols et d’assassinats dans ce territoire de la part des milices.
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