Le directeur intérimaire de la Radio Parec, Bruno Kabwe, est détenu au cachot de la 61e brigade des Forces armées de la RDC (FARDC) depuis une semaine et trois jours, sans avoir été jugé. Selon des sources militaires, cette radio est accusée d’avoir diffusé des injures à l’encontre du commandant en chef de cette brigade. Accusations que rejette Bruno Kabwe.
Selon le directeur de Radio Parec, sa radio a annoncé l’arrestation par les éléments de la 61e Brigade du Pasteur Kileme Lulika, un évêque protestant, accusé d’avoir logé des miliciens Maï-Maï Yakutumba.
Bruno Kabwe explique qu’au cours de sa première audition d’il y a une semaine et demie, les militaires l’ont accusé d’avoir outragé l’évêque en informant le public sur son arrestation.
La 61e brigade a ensuite accusé la radio d’avoir affirmé que le commandant de la Brigade avait mal agi en arrêtant cet évêque et en pillant les biens de sa maison.
Dans sa prison, Bruno Kabwe se plaint d’être privé de communication et de passer la nuit dans une pièce sans lumière de 4 mètres sur 2 avec 18 autres prévenus.
De son côte, Guillaume Amisi, le journaliste de Radio Parec qui avait présenté ces nouvelles sur les ondes n’a toujours pas répondu à l’invitation du service des renseignements de la Brigade.
Bruno Kabwe espère que le commandant de la Brigade, en mission dans le district du Tanganyika, décantera la situation dès son retour.
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